Ces petites questions d’enfants qui font mal

H. a fêté ses 3 ans semaines dernière, déjà !

Le temps file a une vitesse folle. Et arrive les questions un peu redoutées de « comment on fait les bébés », ou plutôt « comment les bébés vont dans les ventres des mamans ». Si jamais vous passez par là et que vous avez des albums jeunesse à me conseiller sur le sujet, qui allient le sujet avec la FIV (j’ai repéré un livre de Marion Salvat)

Mais aussi en lien avec ce sujet la question des frères et soeurs. Un sujet qui me fait mal pour lui. Il nous a dit hier « qu’il voulait être un grand frère ». Alors sans rentrer dans les détails ,on lui a rappelé (car on lui avait déjà expliqué dans les grandes lignes) que nous on avait mis beaucoup de temps à l’avoir, que c’était compliqué d’avoir des bébés pour nous et qu’on ne pouvait pas lui dire s’il serait un jour grand frère. Que ce n’était vraiment pas sûr. Avec ses mots il nous a fait comprendre qu’il trouvait ça injuste, que les autres puissent être grand frère et pas lui. Ça m’a brisé mon petit coeur de maman.

C’est une chose l’impact de la PMA sur son histoire personnelle, sa propre conception. Mais s’en est une autre de voir notre infertilité impacter la vie de notre enfant. De ne pas pouvoir lui offrir d’être grand frère. De le voir si tôt confronté à cette injustice de la nature.

J’ai encore du mal à me dire qu’il sera probablement fils unique, je ne suis pas encore en paix avec ça.

on a ni fermé ni rouvert le dossier PMA début la claque de 2023. Je pense qu’on aura besoin de faire une dernière tentative pour réussir à clore ce chapitre. Mais je ne sais pas encore si j’ai la force mentale d’y retourner vers septembre. Dans mon coeur je sens que j’ai besoin d’une dernière tentative, avant de pouvoir entamer l’éventuel deuil de fraterie. Et forcément, le fait que H. en parle travaille tout ça, je me dis que je lui dois s bien d’essayer une fois encore – même si je sais que je ne lui dois rien en vrai. Et que la dernière tentative a fini par emmener sa maman aux urgences en pleine nuit.

Bref je suis triste , je ne sais que faire de ces émotions, alors je pose ça là, si quelqu’un vient encore me lire de temps en temps.

Une annonce qui fait plus mal que les autres

Voilà, j’ai appris hier que ma sœur était enceinte de son deuxième enfant. Je souhaiterais ne plus la voir pour le reste de sa grossesse, mais bon comme je suis témoin à son mariage dans 2 semaines, et bien je ne vais pas avoir le choix de prendre sur moi pendant un long weekend (en plus des enfants et bébés qui seront présents).

J’aurai préféré l’apprendre après le mariage. Mais me le dire maintenant partait d’une bonne attention, objectivement elle me l’a annoncé d’une des meilleurs façons d’annoncer cela à une infertile ou mère endeuillée en attendant qu’on soit seules toutes les deux pour me le dire. Elle n’a pas voulu attendre car elle ne voulait pas que je le devine par moi-même au mariage ou que quelqu’un gaffe ce weekend là. De plus elle fait déjà du diabète gestationnel, donc pour elle je l’aurais forcément remarqué vu qu’elle doit faire attention à ce qu’elle mange et se piquer (ajouté à l’absence de boissons alcoolisés, c’est difficile à cacher). Elle est à 2 mois et demi, va avoir l’écho T1 dans une semaine. Les annonces commenceront donc au moment du mariage.

Sous le choc de l’annonce, je n’ai pas trop parlé hier. Mais cela m’a forcément tracassé toute la nuit. J’ai cherché des excuses pour ne pas aller au mariage (genre si je dis que mon médecin m’interdit pour raison de santé ça passe ? et genre je ne fais que la mairie et la cérémonie laïque ? bon ok, ils ne me croiraient pas). Paniquée à l’idée de subir une annonce générale au mariage, je lui ai envoyé un message ce matin, pour déjà savoir à combien elle en était, et s’ils avaient prévu une annonce générale. J’ai été cash, je lui ai demandé de ne pas en faire, que j’aurais préféré ne pas le savoir avant le mariage, que ça allait être très dur pour moi (c’est là qu’elle m’a expliqué pourquoi elle se devait de me l’annoncer là). Elle a dit que justement ils n’avaient pas prévu de faire une annonce générale pour nous préserver, mais qu’ils allaient tout de même commencer à l’annoncer aux gens au compte-goutte, mais en leur demandant de rester discret, officiellement car ils attendront encore les résultats pour la trisomie à ce moment là. Qu’elle allait essayer de me préserver au maximum pendant les prochains mois. Je lui ai donc donné explicitement les règles pour me préserver (La communication, c’est la clé, au moins je dis clairement ce que j’attends/ne veux pas avoir à subir, comme ça les gens ne se triturent pas l’esprit de savoir ce qu’ils peuvent faire ou non, ou ne peuvent pas dire « mais je ne pensais pas que ça ça te ferait de la peine ).

Par contre j’en veux un peu à ma mère de ne pas être venu me demander comment ça allait une fois ma sœur partie… elle pouvait se douter que je ne le vivais pas bien, elle aurait pu me demander si j’avais besoin de réconfort.

J’aurais pu voir les signaux, avec ma mère qui insistait pour savoir si on a redémarré la PMA, ma sœur qui trie les affaires de grossesses qui comprenaient les miennes et celles qu’elle m’avait prêté, que j’avais stocké chez une amie (mais cette amie déménageant en septembre, je me suis dit que c’était normal que ma sœur les ait récupéré).

Le fait d’être en traitement pour le TEC n’adoucie pas vraiment cette nouvelle. Au contraire, ça me fait peur, en général quand « ce serait parfait si ça marche à ce moment pour adoucir ma peine », et bien c’est toujours un négatif que je me mange…

Envisager les fêtes de fin d’années

Voilà, avec le temps moche , la nuit qui arrive bien trop tôt, et les films de Noël qui débarquent à la TV, je commence à réfléchir aux fêtes de fin d’années, mais surtout à celles de Noël.

Autant pour le nouvel an, même si je sais que le coup de blues sera là, cela ne me semble pas insurmontable de le passer avec notre bande de potes comme chaque année. (Faudra juste que je surveille ma consommation d’alcool pour ne pas trop bader/que je demande aux gens de me surveiller et me faire chier – quand je suis triste j’ai tendance à trop boire en soirée, et ça me rend encore plus triste – même si depuis la mort de S. ça n’est arrivé qu’une fois, car justement on a fait très attention à l’alcool depuis, sachant que ça peut être vite piège dans cette période)

Quel est la bonne solution  pour Noël ?

J’ai besoin de vos témoignages, si vous avez vécu un deuil (comme moi d’un enfant, mais aussi d’autres deuils) ou une fausse couche.

Qu’avez vous fait et comment avez vous vécu le premier Noël ?

 

A l’heure actuelle je ne me sens pas du tout de le passer en famille. Car je vais être extrêmement triste et en décalage avec tout le monde, que je leur en voudrais s’ils passent un bon moment. Et je ne vois pas de côté réconfortant à être avec eux pour ce moment.

Et puis j’ai cette impression que je n’ai rien à fêter cette année. Étant athée, pour moi Noël est vraiment une fête familiale, un moment pour se retrouver. – mais cette année cela n’a pas de sens sans S.

Je ne dis pas que cela sera pareil chaque année, que je ne voudrais plus jamais fêter, pas du tout. Mais cette année je ne le sens vraiment pas.

Alors je sais que cette décision, si elle se confirme, va être dure à faire accepter a nos familles. Je connais ma mère, elle va encore me faire du chantage affectif.

La question est de comment passer ce Noël … Ne rien faire ? Je ne suis pas sûr que ce soit la solution non plus. Partir en escapade tous les 2 ? Pour le moment une de mes alternatives préférées…

Changer de regard

Chaque famille a ses histoires un peu particulières, anecdotiques, qui sont rarement partagées en-dehors.

Il y en a une qui a résonné particulièrement en moi ces dernier temps, alors que cela semblait anodin auparavant.

Ma grand-mère maternelle a été enceinte à peu près au même moment que ma mère l’a été de moi (je crois que ça s’est joué à quelques semaines/jours de différence). Un accident de contraception. Mais elle a fait une fausse couche, et à ce moment là on lui a découvert un problème, elle a du se faire une ablation de l’utérus. Je ne me suis jamais vraiment intéressée à cette histoire, je ne me rappelle plus ce qui s’est passé exactement (on me l’a raconté quand j’étais petite). Était-ce une grossesse extra-utérine et elle aurait perdu sa trompe ? quel était le problème avec son utérus ? à quel stade exactement ? je ne me souviens guère je dois l’avouer, puis je n’ai jamais été très proche de ma grand-mère.

Il n’était certes pas prévu, mais elle a tout de même perdu ce bébé.

Tout ce temps, elle l’a parfois évoqué, ma mère aussi « t’imagines, t’as failli avoir un oncle ou une tante de ton âge ». Mais je sais que j’ai toujours réagit plus ou moins de la même manière quand on m’en parlait, « nan mais ça aurait vraiment été trop bizarre ».

En février, elle nous avait invité à diner chez elle, pour fêter ensemble l’annonce de ma grossesse. Elle m’en a reparlé à ce moment là. J’ai de nouveau réagit de la même manière, je sais que j’ai été un peu sèche. En mode « c’est bon arrête de radoter, c’est une bonne chose que ce ne soit pas arrivé, ça aurait vraiment été trop bizarre comme situation. »

Forcément dernièrement, j’ai vu cette situation sous un nouvel angle. Je me suis rendu compte de l’égoïsme de ma réaction. Et je sais que ma mère (qui a aussi des relations tendues avec elle) a aussi toujours eu cette vision des choses – peut-être que ma vision des choses vient d’ailleurs d’elle.

Le fait qu’elle évoque cette histoire, ce bébé, en me voyant, moi, enceinte… ce n’est pas anodin. J’ai réalisé que quand elle me voyait, elle devait souvent se dire qu’elle aurait du avoir un enfant de cet âge là, même si ce n’était pas « dans l’ordre des choses », et qu’elle devait probablement se demander à quoi il/elle ressemblerait s’il/elle avait atteint cet âge là quand elle l’a évoqué ….

Côtoyer sa petite-fille, qui lui rappelle ce qui n’est pas advenu…. et que cette souffrance, ce deuil, soit nié par tous car ce n’était pas dans « l’ordre des choses »….. c’est horrible… Pas étonnant que nous ayons toujours eu des rapports assez difficiles….

 

Florilège de RALCs

On m’avait prévenu, les RALCs ne s’arrêtent jamais, même une fois qu’on est dans le train. La palme revient d’ailleurs à ma mère, tant en nombre qu’en envie de foutre une baffe (ouais je suis d’humeur bagarreuse 😂).

Petit point de detail, on a rapidement annoncé la bonne nouvelle à la famille proche, car ils savaient de toute manière qu’on venait de faire une FIV et attendaient le résultat. Sont donc au courant mes parents, mes soeur, et les parents de mon mari. Ça a des pour et des contres, même bsi par moment on a regretté qu’ils soient déjà au courant (on en revient à ma mère 😂)

Je crois que la RALC récurrente qui me révolte le plus est celle-ci. Après des années à se coltiner des  » et vous c’est pour quand ? », une fois enceinte on a le droit à « et c’était voulu ? » ou sa jumelle « c’était prévu ? ». Donc comme toujours les gens posent des questions intimes qui ne les regardent pas. Le pire c’est que dans beaucoup des cas, c’est quelqu’un appartenant au corps médical ! Genre l’infirmière qui te fait une prise de sang, la pharmacienne… Et en tant que Pmette en reconversion je dois me retenir de ne pas répondre « oui conasse j’ai du passer par la PMA, alors c’était plus que prévu ».

On a aussi eu le droit à une RALC classique en l’annonçant hier au père de mon mari, et par défaut à sa compagne. Son père ne savait pas pour la PMA, alors en même tant que l’annonce on a fait un coming-out FIV. Et sa compagne qui nous sort « ah mais j’ai des amis c’est aussi quand ils s’y attendaient le moins, qu’ils avaient arrêté les protocoles, qu’elle est tombée enceinte »…. Euh ouais mais nous c’est pas un bébé couette miracle, on vient de te dire qu’on a du faire une FIV pour en arriver là donc je vois pas trop l’intérêt de cette remarque qui de toute façon est toujours malvenue…

Et Ma mère…

Lui expliquer quelque chose revient à parler à un mur. Elle est en roue libre totale depuis l’annonce… Genre on dirait que c’était le but de sa vie d’avoir des petits-enfants (pas nouveau, elle est déjà insupportable à ne faire que parler de mon neveu en continu et à tout le monde, genre les annecdotes sur des trucs qu’il dit ou fait dont personne n’a rien à faire, elle arrive même à souler ma sœur – la mère – c’est pour dire 😑)

Je lui ai annoncé dès qu’on a su que la prise de sang était positive (je lui ai d’ailleurs dit ça mot pour mot, car je commence seulement maintenant à réussir à dire que je suis enceinte). En lui expliquant bien que c’était tôt alors fallait pas s’emballer, le risque que ça se passe mal était quand memê très élevé. On l’a voit 5 jours après – elle parle à mon mari de ma date d’accouchement qu’elle a déjà calculé pour voir quand poser congés… Mais WHAT ???? Après ce repas je l’ai recadré en lui disant qu’elle avait qu’à partir en live dans son coin, mais de ne pas nous entrainer avec…

J’ai essayé de lui expliquer qu’après la PMA, on a du mal à se projeter, qu’on sait que les risques que ça se passe mal sont un peu plus élevés, qu’on connait beaucoup d’histoires où ça s’est mal passé. Bref qu’une accroche ne garanti pas un enfant dans les bras 9 mois après.

Malgré ça elle n’a pas compris. Elle a continué a essayer de me demander si je connaissais ma date présumée d’accouchement. J’ai fini par l’envoyer balader en lui disant non, même quand je l’ai connue, car faut qu’elle me foutte la paix avec ses putains de congés à poser sérieux… Comme si on se projetait aussi loin.

Ah oui et elle ne comprend pas que j’attends l’echo T1 avant de l’annoncer à la grand-mère… Elle a pas arreté de dire que c’était nul de pas le faire à noël, que de toute façon à force les gens le soupçonnait. Et il y a quelques jours,  » tu comptes lui annoncer quand ? Quand t’auras accouché ? Lol  » …. Euh ok … Genre j’abuse de vouloir attendre les 3 mois ? Mais elle a craqué ????

Elle me racontes aussi toutes les histoires de grossesse récente qu’elle connait, alors que concrètement on s’en fout totalement…

Dès que je fais une remarque sur des trucs que je n’arrive pas à faire (on fait un déni pour choisir la maternité entre autre car on trouve ça tellement tôt, on ne parle pas de la pièce-future chambre, etc) Elle se marre en disant « t’arrive pas à te rendre compte que t’es enceinte » … Mais rien à voir ! On se protège, on a du mal à se projeter car on a peur que ça se passe mal, mais non on est bien conscient de ce qu’il nous arrive (même si on a encore l’impression de rêver certes). Bref j’ai vraiment du mal à supporter, qu’elle ne comprenne pas qu’on ait besoin de se protéger, que non tout ne va pas forcément bien se passer. Ce n’est pas parce qu’elle a eu 3 grossesses faciles que c’est un cas général… Je dois probablement oublier des RALCs de sa part vu que c’est un flot continu, mais vous avez compris le personnage…

Récréation et révélation

Je vis mon mois de pause comme une récré entre deux grosses interros. (Je suis donc un peu moins présente dans la blogosphère, même si je lis tous vos articles quand je passe par là)

Quelle bonne idée on a eu de partir quelques jours pendant cette période, ça m’a fait un bien fou et ça nous a fait un bien fou pour notre couple aussi ! Et d’ailleurs c’était génial Edimbourg. On a pas eu de pluie, mais beau temps, et un peu de vent+nuages. On a visité les pubs de la ville au lieu des châteaux (c’était moins cher, vous comprenez), on a eu la joie de découvrir qu’il y a des plats végétariens dans tous les pubs et restaurants, on a fait tous les points de vue panoramique de la ville. On a beaucoup marché, on a beaucoup mangé, on a beaucoup bu, on a beaucoup baisé 😉  Bref même si c’était que 3 jours, et bien c’était parfait !

Bon on ne change pas ses réflexes, je sais que j’ai ovulé je dirais dans la nuit de vendredi à samedi. Je ne sais pas encore si je commence ou non à prendre la progestérone ce soir. Peut-être que non, pour que ce soit des vrais vacances.

Bien évidement, la fin de la récré va bientôt sonner, il faut d’ailleurs que j’appelle mon gynéco pour prendre RDV pou début de semaine prochaine, pour mettre en place le protocole pour cette 4e et dernière IAC.

Nous n’avons pas appelé le centre de PMA pour prendre RDV pour la FIV, car je crois que cela aurait un peu gâché cette pause.

Je pensais mal vivre cette période d’inaction, mais au final j’ai l’impression de revivre. J’ai le temps de faire des choses sans passer ma vie en salle d’attente et à courir à droite et à gauche. Et avec ce beau temps, et bien je peux le dire, ça fait très longtemps que je ne m’étais pas sentie aussi bien. Je sais que ça ne durera pas, mais pour le moment je profite.


 

Profitant de ces vacances PMA/boulot, j’ai donc passé une journée au SPA avec ma mère la semaine dernière.

Je recadre un peu les choses, j’ai des relations assez compliquées avec ma famille, et particulièrement ma mère et ma grande sœur. Ma mère fait des efforts ces derniers temps, et c’est d’ailleurs dans cette optique qu’elle voulait faire une journée SPA avec moi. Avec ma grande-sœur c’est un peu différent. Elle est assez particulière, assez hautaine, et passe son temps à critiquer tous mes choix et ma vie en général. Donc on est pas vraiment très proche. Même si c’est la première personne à qui j’ai parlé de notre infertilité (un jour où elle a demandé si c’était pour bientôt, pour savoir si elle devait mettre de côté les habits de mon neveu, que je lui ai dit que ce n’était pas si simple, qu’elle a donc cru que c’était mon homme qui ne voulait pas (car forcément c’est mon homme donc c’est un connard quoi…) et que j’ai craqué et tout lâché).

Je reviens donc à cette journée SPA de vendredi :

Nous avons discuté de beaucoup de choses : de l’organisation du mariage, du choix de la robe (et comment je ferais pour rentrer dedans si dans ce laps de temps un heureux événement arrive enfin), de PMA (on en parle très très rarement, elle n’ose pas aborder le sujet avec moi), de perturbateurs endocriniens, …etc

Et là elle me parle de ma grande sœur (donc apparemment elles discutent de notre infertilité dans notre dos, c’est toujours sympa ça) , et comme quoi apparemment elle lui aurait dit qu’elle était incapable de mettre en route le 2e avant que j’ai un enfant, car elle aurait l’impression de me voler la place…

Je suis restée bouché bée… j’ai quand même placé un « ben la pauvre elle risque d’attendre encore longtemps alors ». Déjà de la part de n’importe qui c’est assez surprenant comme réaction, mais encore plus venant de la part de ma sœur !

Je vous avoue que je suis encore sous le choc, je ne sais pas trop comment réagir, je ne sais pas si je dois lui parler directement de ça ou non. Et je suis très touchée par cette réaction, car je ne m’attendais pas du tout à ça (j’appréhendais d’ailleurs chaque jour un peu plus qu’elle m’annonce être enceinte du 2e, à scruter si elle boit du vin ou non, à se demander pourquoi elle se caresse le ventre,… oui une vrai paranoïa)

 

Sur ce, je vous dis à bientôt, quand la sonnerie de la récré aura retenti. Je m’en vais profiter à fond des jours de répits restants.