L’écho T2

On y est déjà, ça me parait fou. Le temps me semble avancer lentement et vite à la fois. C’est l’étape qu’on ne pensait jamais atteindre. Et je dois bien avouer que c’est très étrange de l’avoir dépassé, c’est pour nous désormais l’inconnu. J’en suis donc à 22SA+4 aujourd’hui, ça y est on a dépassé la moitié…

Tout d’abord l’écho T2 s’est bien déroulée, toutes les mesures sont dans les normes, c’est pour le moment plutôt un petit bébé d’après le gynécologue (moi ça me va si on pense à l’accouchement, puis bon j’étais un petit bébé à la naissance, ça m’empêche pas de maintenant faire 1m76 ^^). On était angoissé par cette écho, par la peur de découvrir une malformation ou un problème de croissance, car forcément quand tu as vécu un deuil périnatal, tu as beaucoup lu les histoires d’autres parents et donc tu sais que pour beaucoup c’est à cette écho que tout a basculé… Mais c’était tout de même une angoisse moindre que pour les échographies précédentes maintenant que je le sens bien bouger.

Je ne l’avais pas encore mentionné, mais mon endocrinologue m’a détecté un léger diabète gestationnel depuis déjà 2 mois. Pour le moment rien de grave, certains aliments que je commence à cerner et devoir éviter. Pour le moment c’est surtout la malbouffe, que j’évite de base en étant enceinte pour ne pas prendre trop de poids, type pizza, burger, etc. D’autres aliments comme le riz, et je pense tout ce qui est courges (c’est con vu la saison) me font exploser la glycémie. Par contre la raclette ça passe étonnamment ! Et la brioche le matin aussi, tant mieux c’est le seul truc que j’arrive à manger. Donc je n’ai pour le moment pas de vraies restrictions alimentaires si ça reste en l’état, juste faire attention à manger équilibré, ce que je fais déjà, et j’ai le droit de tester des aliments pour voir comment mon corps réagit. Mais je ne suis pas à l’abris que la situation se dégrade dans les prochaines semaines avec l’avancée de la grossesse, donc je dois continuer à surveiller mes glycémies 3 jours /semaine. – Vous comprendrez que ça me rassure d’autant plus que pour le moment ce soit « un petit bébé », car ça montre que pour le moment le diabète n’a pas d’impact sur son poids, ce qui est plutôt bon signe.

Sinon j’ai ENFIN arrêté de vomir depuis 2 semaines !!! J’ai « juste » des brulures d’estomac maintenant, c’est une bonne amélioration XD

Et sinon le passage du cap de la T2 signifie aussi qu’il va bien falloir arrêter de faire l’autruche et commencer à se renseigner sur la suite des événements, genre la maternité, les cours de préparation à l’accouchement, les inscriptions en crèche ou autre… Bref ça fait peur de devoir accepter de se projeter ! Heureusement pour la maternité, ici dans le Bas-Rhin on n’est pas pressé comme en région parisienne.

Pour le choix de la maternité, je m’étais déjà renseignée pour S., et on avait une préférence pour l’hôpital public, notamment car le taux d’épisiotomie y est très faible (4% contre une moyenne nationale aux alentours de 20%), c’est donc un bon indicateur sur le respect du consentement des patientes et de la bientraitance. Toutefois j’hésitais un peu cette fois car l’avantage de la clinique privé, c’est que mon gynéco y est rattaché, donc potentiellement c’est lui qui peut être présent lors de l’accouchement. Vu notre histoire, avec quelqu’un déjà bien au fait de notre situation, ça pourrait être rassurant. J’ai donc réactualisé mes recherches pour trancher. Vu la crise sanitaire, un argument m’a aidé à faire mon choix. Dans la clinique privé, le port du masque est demandé même pendant le travail (sauf si vraiment on ne le supporte pas), alors que dans l’hôpital public, on peut l’enlever quand le travail commence. J’ai en même temps vu que cet hôpital s’était engagé dans la prévention des violences gynécologiques et obstétricales. Ca a donc fini de me convaincre. Je vais donc les contacter rapidement pour savoir les modalités d’inscription et autre.