Débrief RDV Endocrinologue

Après plusieurs semaines de stress, j’ai enfin eu mon RDV chez l’endocrinologue, la jeune et gentille Dr Jardinage. Déjà un point positif, le contact est super bien passé, elle était vraiment sympa, agréable et prévenante. Elle a bien pris le temps de poser des questions (et écouter toutes mes réponses), de bien lire le dossier, de bien m’expliquer les points un peu techniques, et de s’assurer que tout était clair et que je n’avais plus de questions. C’est fou, mais plus je vois de médecins, plus je me rends compte qu’il y a un gouffre entre l’ancienne et la nouvelle génération de docteur. Et je préfère de loin ceux de la nouvelle !

Côté technique, et bien comme j’en avais déjà parlé dans l’article IAC4: les dés sont jetés (+news thyroïde), ma TSH est trop haute et mes anticorps anti-TPO très élevés.

D’après Dr Jardinage, pour le moment deux explications plausibles, le temps/l’évolution nous confirmera la bonne :

  • Un dérèglement hormonal temporaire du à la stimulation pour l’IAC (le timing est cohérent)
  • Un problème d’auto-immunité qui fait son apparition (voir même qui attendait son heure et a été activé par toutes ces hormones) et qui lui ne disparaitra pas, cohérent avec les anti-TPO trop haut.

Dans tous les cas le problème est récent puisque ma TSH a déjà été contrôlée plusieurs fois auparavant, et même au mois de février je n’avais pas de problème. Donc ça ne peut pas être la cause primaire de nos soucis, mais une de plus qui se rajoute en cours de route… Un grand merci DNLP pour tes rebondissements toujours plus funs les uns que les autres !

Bilan : on traite au Levothyrox déjà pendant 6 semaines, le 20/07 j’y retourne avec une prise de sang pour voir où ça en est et pour régler le dosage. Le RDV est calé juste avant le RDV CMCO pour qu’on ait déjà des éléments de réponses. Puis on se revoit de nouveau 6 semaines après, idem avec bilan sanguin.

Je lui ai demandé son avis pour l’IAC 5, et elle m’a confortée dans mon choix de ne rien faire avant le RDV au CMCO, pour qu’on ait une meilleure visibilité sur la situation et qu’on ait l’avis du Dr Hibou sur la question, bien plus calée que mon gynéco de ville.

On a aussi un peu parlé de mon poids, elle m’a dit qu’une fois tout ça stabilisé on pourrait en parler plus en détail pour m’aider dans ma perte, car elle me conseille fortement de perdre pour ne plus être en surpoids, pour ne pas rajouter de facteur aggravant à notre cas.

Bref je ne suis pas vraiment rassurée puisqu’au final je ne connais pas exactement le problème que j’ai, mais au moins on le traite. J’espère qu’effectivement c’est juste un soucis lié à la stimulation, car je n’ai vraiment pas envie de rajouter une maladie chronique et une nouvelle boite de médicament à mon quotidien, sinon bientôt je vais devoir investir dans un pilulier ^^

Avec tout cela je risque d’être en pause jusqu’à la FIV, qui si elle n’a pas lieu en août (et ce ne sera pas le cas vu les échos que j’ai eu sur les délais au centre PMA) devra attendre le mois de novembre/décembre pour éviter tout risque d’être sur le point d’accoucher le jour de notre mariage (c’est quand même le comble d’avoir peur de prendre ce risque au bout de presque 3 ans d’essais!). Si c’est comme cela que ça se déroule, je ne sais pas comment je vais supporter une pause aussi longue…

 

IAC4 : bilan et questionnement + EDIT

Les douleurs ont commencé légèrement hier, se sont intensifiés ce matin. Même si ma poitrine est toujours douloureuse, les 1er spottings sont arrivés ce matin, sonnant l’échec de cette 4e IAC. Mes vrais règles suivront probablement demain ou après-demain.

Pas besoin de faire de prise de sang pour ne pas psychotter, même si au final je ne l’avais pas planifié. Etrangement ce cycle j’étais assez sereine. Je n’ai presque pas psychotté pour les DPOs, et je ne me disais pas en continue que « les IACs ça sert à rien ». Non, pour une fois je me disais on verra bien, après tout ça peut marcher. Même quand pour l’IAC on était légèrement sous le million car le labo prépare ça n’importe comment, je me disais « il en suffit d’un ». Malgré les effets secondaire qui étaient bien présent, je restais zen. Le moral n’était pas au beau fixe, mais tout de même je me surprenais.

Après la fatigue engendrée par le gonal F, la progestérone ne m’a pas épargnée. J’étais constamment de mauvaise humeur, irritable à souhait. Et à cela s’est rajouté un autre symptôme bizarre, des douleurs à l’utérus, dès que je faisais un effort physique (vélo, sport en salle), et pendant les rapports intimes aussi, 1e fois qu’on doit s’interrompre en pleine action à cause de la douleur trop forte. J’en ai parlé à mon gynéco, il a bien vérifié pendant l’écho, pas de kyste, rien à la vessie. Pourtant la progestérone est censé avoir l’effet inverse…. J’ai fait une analyse urinaire, pas d’infection. J’ai donc arrêté la progestérone et ça s’est atténuée. Mais j’avoue que je ne suis pas sereine tout de même….

 

Je sens que mon amure des derniers essais est entrain de se fissurer. Je ne me sens pas de taille à annoncer cet échec à mon homme. Je sais que sa réaction va me dévaster. Je sens la vague de la tristesse+rage+incompréhension monter en moi d’heure en heure et qui va tout submerger sur son passage.

J’aurai tellement besoin d’un RDV psy aujourd’hui, mais je sais qu’elle ne pourra pas me prendre. Mais je crois que je n’aurai pas résisté à demander quelques jours d’arrêt pour digérer (et en plus on a plus internet ni TV ni téléphone depuis hier, alors rester à la maison serait de la torture^^)

 

Echec de l’IAC4=passage en FIV…. Encore un échec, on fait encore un pas de plus vers l’horreur. Même si au final je pense que cela a plus de chance de fonctionner que l’IAC, je suis terrifiée d’en arriver là.

Nous n’avions finalement pas appelé le centre de PMA pour prendre RDV, j’avais peur que cela nous porte malchance, je ne pouvais pas faire ce geste. Il va bien falloir le faire maintenant et rapidement pour ne pas trop perdre de temps.

Notre gynéco propose de faire une IAC 5 et 6 en attendant, mais je ne sais pas….

Ai-je envie de continuer là dedans alors que je n’y crois pas ? Est-ce qu’on coupe la poire en 2 et qu’on se lance au moins pour la 5e ? n’est-ce pas faire souffrir mon corps en vain ?

Je suis fatiguée de ce cycle qui a été très éprouvant physiquement. Si nous faisons l’IAC5, programmons là tout de suite « pour en finir » ? mais en même temps est-ce que je ne risque pas de craquer psychologiquement ? Mais si on ne la fait pas ce mois, arriverais-je à me relancer le mois d’après ?

Et ne serait-il pas préférable d’attendre le RDV endocrinologue pour la thyroïdite ? or il sera seulement le 13 juin….

Et si on ne les fait pas ces 2 IACs, ne regretterai-je pas de ne pas avoir tout tenté ? Supporterai-je l’attente jusqu’à la FIV ? Surtout que je n’ai été stimulé que pour l’IAC 3 et 4, n’avons nous pas perdu trop de chance lors des 2 premières avec l’absence de stimulation ?

Si vous avez un avis sur la question, je prends tout conseil utile, car je suis un peu perdue….


RDV au centre PMA pris, ce sera le 24 juillet

IAC3 : le compte à rebours commence +EDIT : et il s’allonge…

Rahhhhhhhhh je les ai pas eu ils m’ont menti ! C’est horrible normalement ils ferment à 18h donc c’est mort à mon avis…. Donc ça veut dire qu’on doit attendre demain…. Je les déteste, la soirée et la nuit vont être abominables !


Après maintes hésitations, je suis allée faire la prise de sang ce midi. J’en suis à 13DPO. Résultat ce soir en rentrant du boulot, vers 18h (j’ai épuisé mon forfait internet, je ne peux donc pas me connecter à ma boite mail sur mon téléphone. Mais ce n’est pas plus mal, je ne préfère pas voir ça au boulot).

J’ai vraiment hésité à la faire. Car j’ai très peur du résultat. Mais en même temps je ne voulais pas revivre le mois dernier, et l’espoir des 2jours de retard. Je sais que chez moi la progestérone m’allonge vraiment ma phase lutéale, donc mes règles arriveront normalement plus tard que prévues.

Je vous avoue que pendant une semaine j’ai commencé à y croire pour de vrai. D’habitude j’arrive à me refréner, à ne pas faire de plans sur la comète, à ne pas me faire des films. Pour moi si c’est comme d’habitude, ce n’est pas bon signe.

Et cette fois, ben j’ai eu quelques variations. Bon entre temps, et surtout depuis midi(lol) j’ai mal au ventre donc c’est pas très très bon signe pour le résultat.

Allez, je vous raconte mon psychottage à la noix. Google+crétissimo ne m’ont pas aider à rester rationnelle il faut bien le dire.

D’abord les insomnies. Elles ont commencés juste après l’IAC, au début de la prise de progestérone. J’ai donc recherché si c’était un effet secondaire. Mais au contraire c’est censé faire dormir. Non, les seules personnes qui ont eu des insomnies et qui prenaient de la progestérone (ou non, mais qui étaient en DPO), étaient au final des femmes enceintes DANS TOUS LES CAS, je vous l’assure, j’ai épluché le web. Et forcément, insomnie = courant en début de grossesse. D’ailleurs beaucoup disent que ces insomnies ont débutés avant qu’elles sachent qu’elles étaient enceintes (donc inconscient)….

Puis il y a 3 jours, bim, une petite mycose. (les seules fois où j’en ai eu c’était à cause de la pilule). Alors non ce n’est pas non plus un effet secondaire de la progestérone. Oh mais tiens, chez qui ça peut bien être fréquent les mycoses ? ah ben tiens chez les femmes enceintes, et particulièrement au début à cause des changements hormonaux.

OK OK OK je veux bien rester calme et ne pas me faire des films MAIS SERIEUX c’est sadique tout ça !!!!!

Bon, d’accord l’insomnie ça peut juste être du au stress post-IAC, à cause de l’attente et tout. Et les mycoses, avec toutes les hormones ingurgitées, c’est plausibles (même si je n’ai pas trouvé de choses allant dans ce sens sur google+cretissimo…)

Voilà voilà, verdict ce soir (mais mes douleurs ne me rendent pas optimiste) . J’essayerai de mettre le résultat rapidement (mais bon si c’est négatif je déprimerai peut-être trop pour y penser)

 

IAC2 : Verdict

Bon si vous avez lu mon article de ce matin, vous savez ce que cela veut dire :

giphy

DNLP a entendu mon appel, mais c’est pas la réponse que j’espérais. Je n’aurais pas besoin de faire la prise de sang, car finalement le sang s’échappe sans besoin de seringue.

J’y ai cru un instant, ma vigilence a baissé, sous la douche vers 15h (on ne juge pas les gens en pause-travail^^) je me demandais comment j’annoncerais à mon homme le résultat de la prise de sang de demain, si c’était négatif autant lui dire tout de suite. Mais si… si c’était positif, je l’appellerais ? lui enverrais un SMS ? attendrait qu’il rentre ? le reviendrais-je avant que j’irais faire la prise de sang ou non dans l’espoir de lui faire une surprise ?

BIM – 1h après, les 1ères gouttes de sang. Il suffit d’y croire un instant pour que DNLP nous rappelle de suite à la réalité, c’est quand même fou.

Je déteste prendre la progesterone, ça me ralonge mes cycles, et après je me fais des faux-espoirs. J’avais 1 jour de retard (une première), aucun saignements anarchiques ce cycle après la fin de mes règles; j’ai cru que c’était un très bon signe. Mais non une fois encore…

Alors pour me changer les idées et avoir des pensées positives, je me plonge à fonds dans l’organisation de notre mariage en mai 2018, ça marche bien, c’est des bonnes pensées, une bonne distraction.

Avec M. on a discuté, le cycle prochain on attend pas de voir si les règles débarquent ou non, on fera la prise de sang vers 11 ou 12 DPO, comme ça pas de faux espoir à cause de la progesterone.


Protocole IAC3

La bonne nouvelle dans notre malheur, c’est que notre gynéco a accepté de mettre en oeuvre le protocole préconisé par le Dr Hibou du centre PMA !!! Youpi il accepte enfin que je me pique ! (bon finalement…. j’aimais bien ma PMA light en fait^^). Et forcément on enchaîne de suite pour ne pas perdre de temps.

Programme des festivités :

J3 : le matin prise de sang pour revérifier l’AMH et l’inhibine B  (parce que ça lui convient pas l’AMH fait en plein milieux du cycle, et vu que le taux était pourri un peu bas, il veut vérifier, chouette 45€ de ma poche à nouveau)

Le soir je commence la stimulation : 1 injection de Gonal F 40UI si je comprends comment l’auto-injection fonctionne

J5 : matin prise de sang pour vérifier l’oestradiol.

dans l’après-midi RDV gynéco pour vérifier si tout est bon et voir si on continue sur la dose prescrite ou s’il faut adapter.

Voilà voilà, tout un programme. Bon sur ce je retourne chercher la salle idyllique pour ce futur mariage merveilleux qui va vider mon PEL