J-16

J-16 avant le RDV avec le Dr Hibou au CMCO. Enfin ça semble se rapprocher.

Tellement impatiente, limite je compte les dodos qu’il reste ! Même si ça me fait un peu peur qu’elle nous dise une fois de plus qu’il faut faire des examens complémentaires…. ou qu’elle préfère attendre le RDV avec le spécialiste en auto-immunité (même si c’est indépendant de la PMA cette consultation).

Niveau timing je me dit que le protocole FIV pourrait débuter au plus tôt mi-décembre si tout se passe comme prévu, mais du coup avec Noël et Nouvel an en plein de dedans je sens que ça va pas trop le faire (vu qu’il y a une chance non négligeable vu mes cycles que la ponction tombe le jour de l’an ^^). Je poserai la question de l’ouverture du centre à cette période.

Sinon ça décalera à janvier (mais la ça risque de tomber en pleins pendant notre weekend à Stockholm, cadeau pour mon anniversaire de l’homme ❤ ) bref le casse-tête du planning se rapproche aussi !

La fin de cette période d’entre deux me permet aussi de faire un petit bilan e cette longue pause. Même si elle aura été très longue (pour rappel 4e et dernière IAC en mai…), elle aura apporté pleins de bonnes choses :

  • Devenir patient vis à vis de ce parcours
  • Apprendre à continuer à vivre en l’absence de cet enfant pour le moment, et prendre du temps pour moi
  • Réussir à en parler moins difficilement avec les personnes au courant
  • Enfin aller chez le kiné pour mes soucis de nuque et de genou
  • Avoir le temps de me faire un gros tatouage sans que ça pose problème avec le parcours PMA
  • Accepter que le bébé couette ne viendra pas et ne plus être au fond du gouffre à chaque survenue de mes règles (en l’absence d’un protocole PMA dans le mois forcément); ce que mon conjoint a aussi accepté, nous vivons donc beaucoup mieux cela au quotidien.
  • Réussir à nouveau à parler de ce futur enfant, de discuter à nouveau de prénoms. Bref recommencer à y croire, que la FIV sera porteuse d’espoir.

 

Je me suis aussi rendu compte récemment que, ce qui me faisait actuellement le plus souffrir ce ne sont pas les femmes enceintes ou les nouveaux nés (ça veut pas dire « pas du tout souffrir », je suis pas Super Woman non plus), non le pire ce sont les enfants autour de 2 ans, car je me dis que ça devrait être l’âge de notre hypothétique enfant…

J’ai l’impression que dans le process nous avons fait le deuil de cet enfant imaginaire. Car même si la FIV nous apportera peut-être cette joie, ce ne sera pas le même enfant, et nous ne serons pas les mêmes parents. Cela se matérialise d’ailleurs dans le choix des noms de notre enfant hypothétique. On connaissait le nom depuis des années et des années, Ambre si c’est une fille, Isaac si c’est un garçon, une certitude absolue. Depuis quelques temps, ces noms ont pourtant disparut de la liste. Car même si nous chérissons toujours ces deux noms, c’est comme s’ils avaient déjà été attribués.

Je n’ai jamais eu d’accroche, pas de fausse couche, mais pourtant, oui, j’ai fait le deuil de cet enfant qui vivait dans ma tête et mon cœur.

Mes espoirs se tournent à présent vers cet enfant-FIV, façonné par de nouveaux rêves, de nouveaux noms, d’un amour différent. J’espère de tout cœur pouvoir lui donner une réalité.

 

 

La décision

 

Je vous ai quitté sur l’indécision de ma hiérarchie, et sur ma propre indécision concernant ce nouveau poste.

Entre temps il s’est passé plusieurs choses. Un peu plus d’indécisions, et des discussions.

Suite à mon article j’ai décidé de discuter avec mon responsable de mes interrogations concernant ce poste et mes absences. Je n’ai tout de même pas mis le mot PMA, car je n’ai pas pu, et au final car j’ai aussi d’autres RDV pour mes autres soucis de santé souvent pendant la pause de midi ou juste après le boulot, et donc que pour ces RDV là le poste compliquerait les choses.

Je suis ressorti de cet entretien la tête encore plus retournée qu’avant, car au final mon responsable m’a dit que ça devait pas être pris en compte dans la décision finale, que bien-sûr il savait que ces RDV ne disparaitrait pas. mais qu’ils ne devaient que s’en tenir aux qualités pour choisir. Sinon à ce compte là ils devaient prendre en compte la possibilité que je tombe malade pendant plusieurs mois, que je puisse être enceinte (lol), que je doive suivre mon futur mari en cas de mutation, et dans ce cas que les femmes n’auraient jamais de bon poste si on regardait la vie personnelle pour les décisions professionnelles comme cela. Il m’a dit qu’il m’en sentait vraiment capable, mais que c’était tout de même à moi de voir si je me sentais les épaules assez larges pour supporter ce boulot. Mais que santé avant tout, si y a des RDVs médicaux et ben on y va et puis c’est tout.

Je suis ressorti de cet entretien la tête retournée en me disant que finalement ça pouvait le faire. Et du coup avec encore plus de doutes qu’avant.

Jeudi et vendredi je suis en déplacement avec mon collègue qui est en lice avec moi pour le poste. A la pause de midi jeudi il ose aborder le sujet. On discute bien , je me rends compte que je l’avais mal cerné. On critique la façons qu’ils ont eu de nous en parler et de nous mettre en compétition parce qu’ils n’arrivaient pas à choisir. On discute et on fait le constat que ce poste est vraiment pourris, que c’est un peu une arnaque, et que y a pas vraiment de bonne position entre celui qui aura ou n’aura pas le poste.

Ma tête est de nouveau chamboulée. Si j’ai le poste mes journées à venir vont être horribles, mais si je ne l’ai pas aussi car on récupérera en supplément le boulot de celui qui a le poste. Je me dis que tant qu’à faire avec le nouveau poste au moins ça me changera. Mais bon je ne suis pas du tout sûr que ce soit une bonne idée.

Dimanche soir j’en discute beaucoup avec l’homme (car je pensais avoir une réponse lundi). J’hésite vraiment à aller dire que je ne veux pas le poste avant même d’avoir la réponse (comme ça j’ai même pas de risque de réponse négative XD). Mais en même temps ça le fait mal de refuser un poste. Je le sens pas, je pense pas que je l’aurais car c’est pas mon responsable qui prend la décision, et je sais que l’autre a des doutes faces à mon manque d’aisance à l’oral. Je me dis que y’a des grandes chances que je n’ai pas le poste, et donc que ma meilleure option c’est de ne rien dire pour ne pas refuser le poste (ce qui serait mal vu) et d’attendre. Et si j’ai le poste, ben la panique totale !

J’ai donc attendu jusqu’à aujourd’hui… finalement je n’aurai pas le poste, car effectivement mon manque d’aisance à l’oral est  qui les a aidé à prendre leur décision.

Sentiment ambivalent, je suis à la fois déçue et soulagée. Déçue car c’est mon amour-propre qui prend un coup (même si je reconnais très bien mon manque d’aisance avec les gens en face à face, je connais bien ce défaut sur lequel j’ai encore du travail).

Mais en même temps soulagée, car ma raison sait qu’au final c’est probablement le meilleur scénario pour moi, pou mon mental, pour les RDVs, pour ma santé.

 

Bonus : j’ai tout de même reçu officiellement ce jour une petite augmentation pour mon implication. et puis du coup je peux prendre ma semaine de vacances la semaine pro, et pour la 1e fois je pourrais prendre des congés à Noël.

 

 

 

Impatiences et incertitudes

Bon c’est officiel, après de long mois à en profiter, j’en ai marre de cette pause de PMA !!!!

Je ne suis pas pressée de retourner dans la marmite bouillante le bain de la PMA, mais l’inaction me pèse, et le manque d’enfant me pèse fort. En même temps la dernière IAC c’était en mai tout de même ! Depuis mai j’ai pleinement apprécié mon temps libre, et les multiples activités que je faisais. J’arrivais à vivre tout simplement. Mais là le vide refait surface, je trouve mes soirées et mes weekends et mon ventre bien vides et vains, l’approche des fêtes se fait sentir, j’aimerai tellement décorer tout suivant les fêtes (Halloween, Noël), mais je trouve cela tellement vain sans enfant avec qui le partager. J’ai envie de me projeter mère, mais une partie de moi n’y arrive plus, et je pense que cela fait mal aussi en ce moment.

J’essaye de profiter, pour continuer de vivre et ne pas m’enfermer dans un statut de « malade et sans enfant », j’ai commencé mon gros projet de tatouage, j’ai fait mon 1er entrainement de roller derby (enfin j’ai essayer de tenir sur des patins pendant 1h30 serait plus exacte^^). Et c’est bien, mais en même temps le fait de lancer tout ça montre que je ne crois plus trop à une grossesse prochaine vu que totalement incompatible. Mais cela fait du bien de faire des projets et les débuter.

Et puis coté boulot…. il y a un mois 1/2 mon responsable m’a parlé d’une promotion probable. Le poste horrible à vivre mais qui aide grandement pour la carrière. J’ai donc repousser mon projet de quitter la boite. Il y a 2 semaines il me dit que c’est presque validé, et que par ailleurs je vais voir une petite augmentation pour me féliciter de mon boulot sur un gros projet cet été (cool). Je me dis que le vent à l’air de tourner, c’est agréable. Sauf que y a deux jours, il me demande de venir en salle de réunion… pour passer un entretien pour ce poste, et qui plus est, j’apprends que je suis en concurrence avec mon collègue (le seul jeune du service arrivé en même temps que moi, qui bosse super vite ais fait 40000 conneries et erreurs…)…

ok donc entretien surprise pour un poste que je pensais déjà acquis…. j’ai perdu mes moyes et ait eu du mal à me défendre face à un mec (en quelque sorte le binôme pour ce poste) qui avait des doutes pour moi car trop réservée…. Je pense pas lui avoir prouvé le contraire…. Alors que mon collègue a la tchatche, donc je le sens pas du tout cette histoire.

J’ai appris que mon responsable préfèrerait que ce soit moi, mais c’est pas lui qui a le dernier mot, mais l’autre mec (qui préfère mon collègue je le vois bien), donc ça pue…

Je ne sais pas quand je serais fixée, probablement avant début de semaine pro.

Et puis je ne sais pas si je dois me battre, le boulot sera très dur, tout à apprendre, l’anarchie totale, beaucoup de déplacements. C’est un challenge donc ça me botte bien dans le sens où c’est un défi à relever, je ne m’ennuierais pas, et puis je monte en grade. Mais j’ai appris aujourd’hui que y’aura pas d’augmentation pour le moment pour la personne qui prend le poste (alors que je vais devoir m’acheter une voiture, vu qu’on pourra plus en partager 1 pour 2 avec l’homme), alors que c’est carrément plus de boulot et de responsabilité que mon poste actuel, et pas le même grade. Je devrais annuler mes vacances de fin du mois si jamais j’ai le poste en plus. Bref je ne sais pas si ça vaut le coup au final. J’ai pas envie de me battre, sachant que le milieu où je suis ne me plais même pas (mais je ne sais pas quoi faire d’autre de ma vie^^), donc bon….et en décembre/janvier ça va être difficile à concilier avec la PMA…

Je sais je baisse les bras à la moindre difficulté, ou peut-être que je trouve des excuses pour ne pas trop être déçu si j’ai pas le poste. D’ailleurs l’ambiance va être sympa dans tous les cas avec ce collègue, sachant que je suis en déplacement jeudi et vendredi avec lui XD

Ça y est j’ai aussi craqué

 

Voilà, j’ai aussi craqué après avoir lu les articles de Miss Mousse , puis de martineholmes  moi aussi je me suis acheté mon bracelet « lithothérapie » personnalisé. Je n’y crois pas plus que ça, mais je trouve les bracelets de ce site très beaux, et puis si sur un mal-entendu ça marche je ne dis pas non ^^ (d’ailleurs ça à l’air d’avoir marché pour les précédentes qui en ont acheté 😉 ) Ça sera mon petit grigri, discret pour l’avoir avec soi au quotidien.