Même si notre centre PMA répond toujours aux abonnés absents pour obtenir un RDV plus tôt suite à cette foutu annulation, au moins ça avance d’un autre côté.

Nous avons donc revu notre super immunologue rencontré en juillet, toujours aussi sympathique et professionnel. Le genre de mec, on le croiserait dans la vrai vie, on deviendrait potes, c’est sûr !

Ce RDV était donc un debrief pour valider le protocole à suivre pour une nouvelle grossesse, suite à sa réunion de service où notre cas a été évoqué.

On part donc sur prise d’aspirine dès le transfert d’embryon. Pas besoin de Lovenox ou de corticoïdes, car aucun signe à l’autopsie qui fasse penser à une nécessité

Si grossesse, on continue la prise d’aspirine, on continue le plaquenil que je prend déjà, on le revoit à 8SA et ensuite 1 rdv/mois de suivi pour vérifier la tension, faire le point, mais ce suivi rapproché est surtout fait pour nous rassurer et nous déstresser !

Clairement ça fait du bien de voir que l’aspect psychologique est bien pris en compte.

Les feux sont donc tous au vert, faudrait juste maintenant que ça se passe bien dans notre foutu centre de PMA. Mais bon vu comme ça part, on se dit que pour un transfert encore en 2019 ça va être compromis, si on voit notre gynéco que mi-novembre (on a perdu espoir d’avoir un RDV plus tôt à ce stade).

Ma psy m’a dit que c’était peut-être pas plus mal pour le deuil, que je devrais penser à moi, que rien ne pressait (lol 5 ans d’arrêt de pilule et je suis « pressée » d’avoir un enfant), que cette  grossesse ne devait pas être un besoin (en reprenant mes mots, foutu lapsus entre besoin et désir…). J’ai eu envie de lui faire bouffer son carnet, mais bon au fond de moi je sais qu’elle n’a pas entièrement tord.

Puis bientôt mon anniversaire, ça n’aide pas de se prendre une année de plus tout en ayant l’impression de rester au même point. Mais ça vous ne le connaissez que trop bien.

12 réflexions sur “RDV immuno n°2

  1. Prendre le temps ok mais le subir à cause de leur planning c’est beaucoup plus difficile à accepter surtout quand on est prêt à avancer.
    Euh par contre, l’infirmière qui est en moi tique. Je suis désolée mais tu sais que le Lovenox ce n’est pas un corticoïde ?

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      1. C’est sans doute ça en effet 😊 Le Lovenox est un anticoagulant (injection) plus fort que l’aspirine. Tant mieux si tu n’en a pas besoin. Et puis avec un suivi rapproché, il pourra toujours adapté si besoin.

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    1. Oui c’est ça qui est frustrant, on se sent retenu en arrière… Mais elle voulait dire autant profité de ce temps, c’est peut-être une bonne chose au final qu’on doive attendre (c’est le discours de ma psy, après j’ai pas dit que j’y adhérais, je lui ai répondu que je n’étais pas vraiment ok avec son point de vue, elle me dit toujours de lui dire si je pense qu’elle dit de la merde 🤣 c’est pour ça qu’en vrai on bosse bien avec elle pour avancer

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  2. Moui j’ai un peu de mal avec ce discours (de la psy), perso on me l’a sorti après la perte de notre tout petit quand on a voulu reprendre rdv au CECOS (on passait par le don de sperme), ils nous ont imposé un délai d’attente « pour le deuil » sans même nous avoir vu pour discuter avec nous de tout ça ou pour évaluer notre état psychologique (ils ont des psys quand même). Sauf que j’étais bien plus prête à une nouvelle grossesse peu de temps après mon accouchement que des mois plus tard où les angoisses sur le déroulé d’une éventuelle grossesse étaient bcp plus présentes. Et puis je trouvais que c’était un peu la triple peine, tu te tapes la PMA, tu perds ton enfant, tu es de nouveau dépendant de la PMA pour décider de la suite… Les couples fertiles à qui il arrive le même drame n’ont personne pour leur imposer quoique ce soit, et dans une grande majorité ils sont de nouveau « enceints » trois mois après l’accouchement.
    Bref, j’espère ne pas t’avoir plombé avec mon message, c’était juste pour dire que tu as bien le droit de râler quand même. Bisous

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    1. Pour le coup, dans notre centre PMA on aurait pu repartit direct (moyennant les délais bien évidemment).
      Je n’ai pas apprécié son discours sur le coup, surtout quand elle m’a dit que j’étais « impatiente » et « pressée », je lui ai répondu qu’après 5 ans d’attente on ne pouvait pas vraiment dire ça, et que non de base je voulais un enfant depuis mes 19 ans, et que j’avais déjà attendu 4 ans avant d’arrêter la pilule, car justement je ne voulais pas précipiter les choses.

      Mais c’est après coup que j’ai réfléchis, justement sur ce lapsus de « besoin d’enfant », qui est criant de vérité, on a besoin de combler ce vide que laisse la mort de notre enfant. Alors qu’avant je parlais de désir, pas de besoin. Je sais qu’un 2e enfant ne remplacera jamais celui qu’on a perdu, mais forcément ce n’est pas la même chose de faire un deuil en retombant de suite enceinte ou de devoir vivre longtemps avec cette incertitude d’avoir un jour un enfant vivant.
      Ca ne veut pas dire que je veux attendre plus longtemps, on s’est justement laissé un peu de temps avant de repartir en PMA, là on se sent prêt. Mais je ne peux rien faire sur ce délais qu’on nous impose malgré nous (et crois moi ça m’énerve, effectivement la triple peine du deuil et de la PMA, parfois j’ai juste envie de tout envoyer bouler), alors avec un peu de chance durant ce délais j’arriverais à travailler sur le besoin et le désir, pour retrouver un équilibre plus sain pour mon bien-être, surtout pour se préparer aux potentiels échecs. Mais peut-être que ça viendra juste avec le temps aussi, cet apaisement.
      Je ne sais pas si ce que je viens de dire est très compréhensible, c’est dur d’expliquer la jungle dans ma tête ^^

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      1. Si si t’inquiète je comprends et oui il faut du temps. Tout ça est encore très frais pour vous, je sais combien on est encore dans la douleur et dans les émotions incontrôlables à cette période là…

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      1. Parce que c’est tellement frustrant cette dépendance à la PMA, et parce qu’on ne s’imagine pas, quand on est enfin enceinte, qu’on va devoir y retourner si tôt et pour une telle raison.

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