Fiv1 ter/ICSI 1- journal de bord – la stimulation

J’écris ce journal de bord pour avoir une trace pour la suite, pour me rappeler des petits détails et de mon ressenti (d’où l’abondance de détails). Et si au passage ça peut aider certaines par la suite, de voir un exemple de FIV au jour le jour avec ces effets indésirables (ou non) et autre, ce sera une chose positive 🙂

Oromone 2mg matin et soir, début le 4/10. Troubles du sommeil, et de l’humeur. Je suis sur les nerfs en permanence, tout me gave, je ne supporte personne. Je me réveille plusieurs fois chaque nuit, suis réveillée avant le revrév, et pas mal de rêves cauchemardesques. Fatigue liée à ça. Pas de fringales particulière. Problèmes gastriques, les comprimés me pettent le bide une fois de plus. Mais je prends les devants et me fait prescrire un médoc chez mon médecin traitant.

Début des injections le samedi 13/10. 300UI de menopur. Pas d’effets secondaires particuliers pour ces deux premiers jours.

Petite frayeur : déjà le format ne correspond pas à ce qu’avait décrit la sage-femme. Elle avait parlé que la boîte contenait 7ampoules de solvants et 7 flacons de poudre. Au final il n’a qu’un solvant et une poudre (bien plus facile au final).

Une boîte correspond donc à deux jours de traitement. Mais les seringues sont étranges, beaucoup de bulles quand on veut la remplir, on a donc dû mal à être sûr de la quantité qu’on va injecter. Résultat : le 2e jour j’ai trop de produit, ce qui veut dire que la veille je n’avais qu’une dose d’environ 250-275… (Ouais en plus les graduations sont cheloux).

Pour les prochaines, je remplirai direct les deux seringues, pour être sûr d’avoir la bonne quantité !

Côté effets indésirables : le 3e jour ils sont violents. La fatigue est intense, et surtout j’ai d’énormes douleurs articulaires et musculaires. C’est dans les effets secondaires possibles, mais tellement rare qu’on a pas le pourcentage d’occurences.

Ça diminue ensuite, après une semaine de traitement les douleurs sont plus faibles et supportables. Même si je galère à faire du sport (je vais a l’allure d’une mamie sur mon velo) ou prendre appuie sur mes mains (pour le sport de chambre 😂)

1er contrôle le jeudi 18/10. Ça pousse pas… Il y a 10 follicules mais le seul mesuré est à 6. Elle ne mesure pas les autres. On me dit « ça a pas encore vraiment démarré ». J’ai encore des saignements ce jour-là, mes règles étaient vraiment bizarres (2 semaines de saignements) Pourtant on ne m’augmente pas la dose de menopur. Ça doit être bon signe, car au final même s’ils sont petits, les follicules sont de taille homogènes.

Lundi 22/10 : 2e contrôle. Ça pousse ! À gauche 6 follicules. À droite : entre 6 et 8 , j’ai pas réussi à suivre tellement elle en trouvait ! Mais c’est une bonne nouvelle ! Ils sont entre 17 et 10 mm.

Appel de l’après-midi : il semblerait que mes hormones se soient emballées (en même temps pas de contrôle depuis jeudi c’est un peu long à ce stade de la stim’…). On me demande de faire la piqûre d’orgalutran au plus vite (mais avant 18h ça va être compliqué vu que je suis au travail moi…). J’aurais du anticiper ce midi et rentrer chez moi, car en fin de matinée j’ai bien vu que j’avais ma glaire pré-ovulation qui était là. J’espère que ça ne va pas tout fouttre en l’air que je ne puisse pas faire l’injection immédiatement. Du coup ponction jeudi finalement, dernière piqûre de menopur ce soir, orgalutran encore demain matin. Et demain soir déclanchement par ovitrelle+decapetyl.

J’espère que les plus petits follicules auront encore le temps de grandir et maturer… Parce que sinon on en aura pas tant que ça… Ça m’angoisse déjà…

On m’appelera demain pour me préciser l’heure exacte du déclanchement et de la ponction.

Et ponction le jeudi ça m’arrange pas, va vraiment falloir que j’arrive à gratter un arrêt maladie pour le vendredi (normalement ils en donnent pas) car la dernière fois j’étais clairement pas en état de bosser le lendemain…

Allez, dernière ligne droite… On croise les doigts pour que cette fois ça se passe bien.

FIV1 #4 – Journal de bord stim’- semaine 1 et 2

J’écris ce journal de bord pour avoir une trace pour la suite, pour me rappeler des petits détails et de mon ressenti (d’où l’abondance de détails). Et je me dis que ça peut aider certaines par la suite, de voir un exemple de FIV un peu au jour le jour avec ces effets indésirables (ou non) et autre.

Du mardi 30/01 au soir à vendredi  09/02 —>  : prise d’Oromone (2mg). Pas d’effets secondaires à noter à part modification des règles (deux jours de fausses règles (sans douleurs), puis pause de 2 jours, puis vrai règles). Et une glaire cervicale très chelou (genre abondante, méga épaisse, collante et élastique, faisant des méga-filaments mais totalement transparente. Comme un mollard quoi XD (#glamour)

1e écho de contrôle le jeudi 08/02. Ovaires bien au repos, 4 follicules à droite et 5 à gauche (ou l’inverse ?).

On commence donc avec le Gonal F 175 le samedi 10/02.

Lundi 12/02 : 2e jour de Gonal F : La fatigue commence à faire son apparition. Je sens que les ovaires travaillent (sensation de gonflement/bulles).

Je fais une petite visite à ma psy entre midi et deux, pour évacuer les problèmes et difficultés de ce début d’année. Mais au final on a beaucoup parlé de ma famille plutôt que de soucis médicaux, en faisant un bilan de ses derniers mois où elle ne m’avait plus suivit. C’est bien et dommage à la fois, car j’avais besoin de parler de la PMA (mais la séance a été bien trop courte). Prochain RDV pris le 08/03. C’est dans longtemps mais de toute façon je ne ressens plus le besoin d’un suivi hebdomadaire.

Mardi 13/02 : Si je pouvais ramper pour me déplacer je le ferai. Je me demande si cette fatigue est un symptôme fréquent, ou si elle est extrême car je suis déjà fatiguée en tant normal (#corpsencarton). J’ai l’impression que mes muscles sont en coton, et que les infos dans mon cerveau et mes nerfs mettent 10x plus de temps à arriver. La piqûre du soir fait mal.

Mercredi 14/02 : j’ai encore toujours des légers saignements, alors que ça fait 10 jours que mes règles ont débutées. La fatigue est un peu plus supportable dans la journée, mais me rattrape le soir. J’ai les jambes qui commencent à trembler de fatigue quand je ne suis pas au repos. La piqûre du soir fait à nouveau mal.

Jeudi 15/02 : La fatigue va mieux. 2e écho de contrôle. L’accueil n’est pas au top pour l’écho, un interne me fait l’écho mais il ne trouve rien et farfouille mon utérus. Vraiment sympa. La sage-femme prend le relais. Elle galère à trouver mes ovaires. A gauche « que des petits », à droite « un de 10 et un autre plus petit ». On ne me dit rien de plus. Je panique car j’ai l’impression que cette stim’ est vouée à l’échec si je n’ai qu’un follicule digne de ce nom. La sage-femme ne fait qu’énumérer un cas, elle ne prend pas du tout le patient en considération. C’est comme si on était pas là, aucune info sur le moment. Heureusement que vous êtes là pour me rassurer et faire redescendre la panique, je ne sais pas comment j’aurai fait sans votre soutient, et que je redevienne un peu plus rationnelle.

Appel en milieu d’aprem : on augmente la dose à 225, et écho+prise de sang samedi matin.

Vendredi 16/02 : avec l’augmentation de la dose, la fatigue réapparais, et moins sympa. je ne suis pas juste très fatiguée, je suis en plus dans le mal (maux de tête principalement).

La piqûre du soir se passe de nouveau mieux. Je fais plus attention à là où je pique. Je pense que les soirs où je me suis fait mal, j’ai du piquer dans une vergeture (ouais les joies d’avoir pris un peu trop de poids trop rapidement il y a quelques années, elles sont piles là où on fait les injections).

Samedi 17/02 : RDV à 7h40, c’est très dur un samedi matin ! L’homme m’accompagne car on doit partir tout de suite après pour un weekend avec ma famille. On aurait déjà du y aller la veille au soir, mais la PMA en a décidé autrement.

Je découvre les joies de la permanence du samedi. On est que 4, on a presque toutes RDV au même moment. il n’y a pas d’accueil, c’est l’infirmière qui fait les prises de sang qui vient récupérer les pauvres âmes perdues qui ne comprennent pas pourquoi il n’y a personne. 2e prise de sang en jours sur le même bras, je morfle et hérite d’un très beau bleu. (Je sens que la prochaine sera encore plus douloureuse). Puis on doit attendre au moins 45min, le temps que quelqu’un veuille bien venir faire les échos. Ce sera ma gynéco attitrée, Dr Hibou, qui viendra les faire. Bon on peu pas attendre d’une gynéco qui à 3 mois d’attente pour un RDV qu’elle se souvienne de qui on est, mais elle sait qu’elle me suit tout de même. Le contrôle se passe tout de même mieux, on me demande comment je vais. Résultat de l’écho : à droite : que des petits (encore..), à gauche : 4 follicules entre 8 et 12 (y a un peu du mieux). Dr Hibou dit « ah ça commence à se réveiller ».

Je prédis qu’on va m’augmenter la dose, or je n’ai du produit que pour le soir même si c’est le cas, et je me vois mal essayer de chopper du Gonal F un dimanche dans une pharmacie de garde. je demande donc une ordonnance pour chopper une boite avant de partir en weekend. Je fais 4 pharmacie, aucune n’en a en stock. Au plus tôt je peux l’avoir l’aprem à 14h. Ouais mais moi je suis pas là à 14h…. Je tente le tout pour le tout, j’appelle ma pharmacie habituelle, qui en a normalement toujours une d’avance en stock. C’est bon, ils en ont une. On retraverse la ville et on perd une demi-heure, mais on évite de faire 40 pharmacies. Je suis quand même choquée que les pharmacies autour d’un centre de PMA n’aient pas ce produit en stock….

Nous arrivons enfin au gite pour notre weekend. Et là… pas de réseau… ouais mais j’attend un appel pour la suite du traitement, et ils laissent pas de messages…. Je panique, il y a une barre de temps en temps, je sens que ça va être galère. On part se balader. Peu avant midi, je sens mon téléphone vibrer, je viens d’avoir un message sur le répondeur (mais pas l’appel….) La sage-femme qui me dit qu’elle va réessayer de m’appeler plus tard. Je re-panique car le réseau est intermittent, et quand je rappelle ça sonne occupé. (comment ça je suis un peu trop stressée et panique pour un rien ?)Au bout de 20min j’arrive enfin à les joindre.

On augmente la dose à 300, et on débute l’orgalutran dès dimanche matin. Prochain contrôle mardi matin.

Dimanche 18/02 : 1e injection d’orgalutran, dans le haut de la cuisse. L’injection se passe bien, mais je trouve cela tout de même bizarre de ne pas devoir chasser l’air de la seringue, ça ne me plait pas trop :/ le produit gratte un peu dans les 15min qui suivent mais après ça passe.

J’expérimente une fatigue que je n’ai jamais connue sans être malade. Je dors 1h dans la voiture sur le chemin du retour. Je redors encore de 17h à 18h, puis devant la TV en essayant de regarder un film. Mais je passe tout de même une nuit agitée, je me réveille plusieurs fois.